Le paysage futur de la dénonciation dans le sport

En 2018, l’université Leeds Beckett a préparé un rapport pour l’Agence mondiale antidopage concernant la dénonciation dans le sport. Le rapport fournit un audit des plateformes de dénonciation existantes dans les organisations nationales antidopage (ONAD). De même, les fédérations internationales (FI) des sports olympiques d’été et d’hiver et d’autres plateformes internationales indépendantes de dénonciation. Elle a abordé des sujets sur la dénonciation dans les sports, olympiques et professionnels. Accéder à l’ensemble du rapport ICI.

Apparemment, seules cinq ONAD (dont la Slovénie avec notre demande) permettent à l’informateur de dénoncer les faits en soumettant un formulaire de rapport en ligne. Le suivi se fait ensuite à l’aide d’un numéro d’identification du rapport et d’un identifiant de connexion. Cela permet aux personnes de rester en contact avec l’ONAD tout en préservant leur anonymat.

Compte tenu de l’histoire des violations connues de l’éthique dans le sport, il faut faire quelque chose pour remédier à cette absence choquante de canaux de signalement. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous proposons un portail de dénonciation gratuit aux organisations comptant moins de 250 employés.

D’ici 2019, la directive européenne sur les dénonciateurs d’abus, toutes les entités juridiques de plus de 50 employés devront offrir un canal de dénonciation sécurisé pour signaler les infractions. Il est probable que le nombre de dénonciations augmentera dans certains secteurs fortement exposés à des actes répréhensibles. En d’autres termes, les dénonciateurs dans le domaine du sport sont susceptibles de devenir un sujet d’actualité dans les années à venir.